Βρέθηκε τελικά ο θησαυρός του διαβόητου πειρατή William Kidd;

Βρέθηκε τελικά ο θησαυρός του διαβόητου πειρατή William Kidd;

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Μια ομάδα εξερευνητών θαλάσσης, ανακάλυψε πριν λίγες εβδομάδες μια τεράστια ράβδο από ασήμι, κοντά στο μικρό νησί Île Sainte-Marie, στα ανοικτά των ακτών της Μαδαγασκάρης.

Η ράβδος εικάζεται πως ανήκε στον Καπετάνιο William Kidd, τον διάσημο πειρατή του 17ου αιώνα, ο μυθικός θησαυρός του οποίου, ενέπνευσε τον γνωστό συγγραφέα Ρόμπερτ Λούις Στίβενσον να γράψει το βιβλίο “Το Νησί του Θησαυρού”.

Η ασημένια ράβδος βάρους 55 κιλών, που ανακάλυψε η ομάδα, πιστεύεται πως είναι η μεγαλύτερη που ανακαλύφθηκε ποτέ από ένα ναυάγιο και παραδόθηκε με όλες τις τιμές κατά τη διάρκεια ειδικής τελετής στον Πρόεδρο της Μαδαγασκάρης, Hery Rajaonarimampianina, παρουσία Βρετανών και Αμερικανών διπλωματών.

Ο διάσημος εξερευνητής θαλασσών Barry Clifford που ήταν και ο επικεφαλής της αποστολής δήλωσε: “Μετά από δεκαπέντε χρόνια έρευνας και αποστολών στην Μαδαγασκάρη κάναμε μια απίστευτη ανακάλυψη. Καθώς ερευνούσαμε το ναυάγιο πιστεύοντας ότι είχαμε να κάνουμε με το πλοίο “Adventure Galley” του καπετάνιου Kidd, ανακαλύψαμε μία γιγαντιαία ασημένια ράβδο. Όλα τα στοιχεία δείχνουν πως η ράβδος αποτελεί μέρος του θησαυρού του καπετάνιου Kidd. Είναι μια τεράστια ανακάλυψη για εμένα και την ομάδα μου και ένα ακόμη μεγαλύτερο εύρημα για τη Μαδαγασκάρη, αλλά και την παγκόσμια ιστορία.”

Ο Καπετάνιος Kidd καταδικάστηκε για πειρατεία και στις 23 Μαΐου του 1701 εκτελέστηκε στο Λονδίνο, μετά από ένα ταξίδι του στον Ινδικό ωκεανό. Η σορός του αλείφθηκε με πίσσα και κρεμάστηκε με αλυσίδες κατά μήκος του ποταμού Τάμεση, ως προειδοποίηση προς τους επίδοξους πειρατές.

Από τον θάνατό του και έπειτα, ο τόπος που βυθίστηκε το πλοίο του “Adventure Galley”, αλλά και ο θησαυρός του, έχουν περάσει στην ιστορία των σημαντικότερων πειρατικών θρύλων.

Les nouveaux anciens mots malgache

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Je vous ai toujours dit que la langue malgache est une LANGUE FORTE. C’est aussi grâce au phénomène des « nouveaux anciens » mots.

photo : sorabe malagasy (ancien malgache en alphabet arabe)

Il s’agit de mots, apparemment nouveaux mais en vérité anciens qui reviennent subitement à la mode. Aujourd’hui, par exemple, c’est le tour du mot « MIDORO » qui signifierait « se tenir debout sans rien faire ». Tout le monde l’utilise à tout bout de champ, dans la rue, entre amis, à la maison, sur les réseaux sociaux, dans les forums. Avant « midoro », c’était « tatasika » ou « hery jika » et je suis sur que dans quelques temps, un autre mot émergera comme cela.

C’est à dire que  ces mots, on ne les a jamais entendu auparavant. Ce ne sont pas des mots inventé par un inconnu comme « odoie ». Ce ne sont pas des mots malgachisés dans la rue comme « horera » (horreur). Ces deux moyens d’enrichir la langue malgache, l’invention et l’assimilation, ont déjà été plusieurs fois analysés et expliqués. Voici la chanson de Nanahary à ce sujet :

https://youtube.com/watch?v=L4pZgRpQiC8%3Ffeature%3Doembed

http://randriamialy.mondoblog.org/2016/01/18/nouveaux-anciens-mots-malgache/

La faim guette 1.9 million de Malgaches

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La faim guette 1.9 million de Malgaches

Nouveau triste classement pour Madagascar. Dans son dernier rapport, le Programme Alimentaire Mondial (PAM) place la Grande ile à la deuxième position des pays les plus touchés par la faim. D’après les estimations de l’organisme, 1.9 million de Malgaches sont dans une situation jugée « alarmante ». Seul le Malawi fait pire avec 2.8 millions de personnes menacées. Le Zimbabwe complète ce podium affligeant avec 1.5 million.

Selon le PAM, au total 14 millions de personnes sont menacées par la faim sur le continent. Cette situation est essentiellement due au phénomène El Nino qui perturbe les conditions météorologiques avec des sècheresses intenses dans certaines régions et de graves inondations dans d’autres.

C’est justement ce qui se passe actuellement à Madagascar. Alors que le nord fait face à une pluviométrie anormalement élevée, le sud est totalement à sec. C’est justement dans le sud que la situation est la plus alarmante. Le chef de la région Anosy a d’ores et déjà déclaré que le Kere (famine) est en train de sévir.

Pour lutter contre l’insécurité alimentaire dans la Grande ile, la Commission de l’Océan Indien prévoit d’installer à Antananarivo une « Unité régionale de sécurité alimentaire et nutritionnelle ». Il s’agit d’une unité dont le rôle sera non seulement de recevoir l’appui technique et logistique de la FAO, mais également de coordonner les initiatives des autres bailleurs.

HTTP://WWW.AGENCEPRESSE-OI.COM/LA-FAIM-GUETTE-1-9-MILLION-DE-MALGACHES/

Une manifestation pacifique devant la Présidence

samedi 9 janvier

Mirana Rabakoniaina

Rameutée sur les réseaux sociaux par l’association WAKE UP MADAGASCAR, une manifestation pacifique de protestation contre le caractère fastueux de la cérémonie des voeux présidentiels et la non prise en compte des urgences de la population a pu se tenir à Antaninarenina, à quelques dizaines de mètres du palais d’État d’Ambohitsorohitra.

Elle n’a pas été perturbée par les forces de l’ordre. Il est vrai que la manifestation [1] consistait en un rassemblement d’assiettes vides et non pas en un rassemblement de personnes.

Selon Wake Up Madagascar, les assiettes ainsi réunies seront offertes avec des vivres à des familles nécessiteuses et à une association d’appui à l’enfance défavorisée.

MAM_9349
MAM_9381

HTTP://WWW.MADAGASCAR-TRIBUNE.COM/UNE-MANIFESTATION-PACIFIQUE-DEVANT,21757.HTML

A Madagascar, un système bio quadruple le rendement des rizières

Réunion 1ère avec Geopolis.fr

Publié le 30/08/2014

Le «Système de riziculture intensive» (SRI), inventé à Madagascar par un prêtre jésuite français, est en train de se propager au reste du monde. Ses défenseurs promettent des rendements près de quatre fois supérieurs aux méthodes de riziculture traditionnelle, le tout entièrement bio.

Des rizières à Madagascar, pays ou est né la technique SRI.

Des rizières à Madagascar, pays ou est né la technique SRI.

La création du SRI remonte à 1984. Il a été créé par HENRI DE LAULANIÉ dans une mission jésuite à Madagascar. Le principe de base consiste à transplanter les plants de riz plus jeunes (moins de 15 jours contre 30 dans les techniques normales), à leur laisser plus d’espace et limiter au maximum les apports en eau. En alternant irrigation et périodes plus sèches, le SRI favorise l’apparition d’organismes aérobies (ne se développant qu’en présence d’air), qui favorisent à leur tour la croissance des plants. La présence nécessaires de ces micro-organismes empêche également toute utilisation de pesticides artificiels.

A Madagascar, cette technique à permis de multiplier la production par quatre, atteignant des rendements moyens sur les exploitations concernées de 8 tonnes de riz par hectare. Le SRI est plus économe pour les fermiers, qui utilisent 10 fois moins de plants et 100 fois moins d’eau que les fermiers traditionnels. Une évolution spectaculaire dans un pays où le riz reste l’aliment de base pour une grande partie de la population.
Après de nombreuses années cantonné uniquement à Madagascar, le SRI a été repris par les agronomes de l’UNIVERSITÉ AMÉRICAINE DE CORNELL, qui l’ont propagé vers l’Asie, et notamment l’Inde. Là aussi, la technique a remporté un franc succès, invalidant les théories attribuant le succès de la méthode à des conditions particulières des sols malgaches. Le record mondial de la production de riz a été atteint par un Indien en 2011 dans l’Etat du Bihar (nord-est), l’un des plus pauvres de l’Inde, grâce au SRI, avec 22,4 TONNES PAR HECTARE.

Néanmoins, le système n’est pas une solution miracle. La nécessité de contrôler étroitement les apports en eau, plutôt que d’irriguer constamment les plants, demande beaucoup plus de travail de la part des fermiers. En Inde, cela rend les fermiers plus vulnérables à la mousson. De plus, le SRI est un ensemble de TECHNIQUES COMPLEXES, qui demandent un long travail d’éducation pour être pratiqué efficacement. Le long apprentissage nécessaire avant d’être en mesure de mettre en place le SRI, a freiné de nombreux fermiers.

L’Université de Cornell estime que la pratique du SRI se propage à un bon rythme, grâce à des structures d’apprentissage mises en place au niveau local à Madagascar et en Inde. Aujourd’hui, entre 4 et 5 millions de fermiers indépendants pratiqueraient le SRI.

https://youtube.com/watch?v=P0UYXNuhpuM%3Ffeature%3Doembed

Association Tyfysaina. Vidéo mise en ligne le 23 mars 2008.

http://la1ere.francetvinfo.fr/reunion/2014/08/30/madagascar-un-systeme-bio-quadruple-le-rendement-des-rizieres-181722.html

ΦΙΛΤΡΑ