Antananarivo : un séisme de magnitude 5,5 a réveillé la population

Antananarivo : un séisme de magnitude 5,5 a réveillé la population

LINFO.RE

le 12.01.2017

De fortes secousses ont été ressenties à Madagascar dans la nuit du mercredi 11 janvier 2017 à 01h06, heure locale. Le séisme de magnitude 5,5 est le second ayant secoué la Grande Ile depuis le début de cette année.

La terre a de nouveau tremblé à Madagascar. Un tremblement de terre de magnitude 5,5 a secoué la Grande Ile dans la nuit du mercredi 11 janvier à 01h06, heure locale. Les secousses ont été si fortes qu’elles ont inquiété la population tananarivienne. Les premiers éléments fournis par Sismique Zone ont révélé la position de l’épicentre du SÉISME. Ce dernier se trouve à la longitude 46,6332 et la latitude -20,1581 à 52,85 km d’Antsirabe, une ville dans le Sud de l’île. Plusieurs localités ont été très proches de l’épicentre notamment Betafo (à 42,18km), Ambatofinandrahana (à 46,75km) et Antsirabe.

Panique dans la capitale

Pour le moment, aucun dégât n’a été déploré et aucune victime n’a été signalée à la suite de ceséisme. Toutefois, la population, notamment les personnes vivant dans les hauteurs, a été paniquée. D’autant plus qu’il s’agit du second tremblement de terre ressenti dans la Grande Ile depuis le début de cette année. Le premier localisé à 1578,8 km de Tuléar date du 2 janvier 2017 avec une magnitude 5,1, rapporte le site orange.mg. Le Sud du pays a perçu de légères secousses.

C’est en 1908, soit il y a plus d’un siècle, que Madagascar a connu son plus important séisme. Il a été de magnitude de 7 sur l’échelle de Richter. La Grande Ile, rarement frappée par des tremblements de terre, dispose tout de même d’une trentaine de zones, dont Alaotra et Tsiroanomandidy, exposés particulièrement à ce phénomène.

www.linfo.re/ocean-indien/madagascar/710009-antananarivo-un-seisme-de-magnitude-5-5-a-reveille-la-population

Le New York Times demande à Trump de venir dans le Sud de Madagascar

7 janvier 2017

Madagascar est selon la plupart des médias internationaux anglophones l’une des destinations touristiques les plus tendance pour 2017. Mais dans l’ombre du sable fin, du bleu turquoise de l’océan et des trek dans les forêts vierges, il y a aussi une population de plus d’un million de personnes qui souffrent de famine depuis des années. En effet, Madagascar fait aussi partie des pays qui souffrent le plus du changement climatique.

La population la plus affectée par le changement climatique dans le Sud de Madagascar équivaut à celles de petits pays comme Maurice, l’Estonie ou Chypre. Cela fait des années que plus rien n’y est vraiment cultivable à cause de l’absence de pluies suffisantes, à cause du changement climatique.

Au mois de décembre, alors que la plupart des personnes qui lisent cet article préparaient les fêtes de fin d’année, les journalistes du New York Times étaient dans le Sud de Madagascar pour préparer un dossier sur la famine qui y tue des hommes, des femmes et beaucoup d’enfants.

Récemment, le journaliste Nicholas Kristof (deux prix Pulitzer à son actif) a publié un article intitulé « Alors que Donald Trump nie le changement climatique, des enfants en meurent ici ». Dans ce longform à l’américaine, il décrit ce qu’il a vu lors de son voyage à Madagascar, la détresse et la lutte quotidienne de la population pour survivre. « Ils sont réduits à manger des cactus et même des roches ou des cendres », écrit-il.

L’objectif de l’article était surtout d’attirer l’attention de la population américaine sur les effets du changement climatique en Afrique et notamment à Madagascar. Bientôt, Donald Trump prendra ses fonctions de président de Etats-Unis. Le républicain pense que le changement climatique n’existe pas, qu’il s’agit d’un mensonge inventé par les Chinois.

Mais le journaliste du New York Times conseille au nouveau président de venir dans le sud de Madagascar. « Trump devrait venir et sentir les côtes de ces enfants, les regarder lutter pour survivre. Il est vrai que les liens entre nos émissions de carbone et une sécheresse en particulier sont compliqués, mais, dans l’ensemble, le changement climatique est aussi palpable qu’un enfant brouillé et aux yeux vitreux qui meurt de faim. Comme le fils de Ranmasy agé de 18 mois, Tsarasoa ». Pour Nicholas Kristof, les américains sont peut-être en train de tuer des gens à Madagascar avec leurs émissions de carbone.

Dans son article, le New York Times raconte l’histoire de Ranmasy, obligé de marcher 12 heures dans le désert pour apporter son bébé dans un dispensaire géré par des nones catholiques.

blogdemadagascar.com/le-new-york-times-demande-a-trump-de-venir-dans-le-sud-de-madagascar

Championnats du Monde de pétanque : Madagascar touche à son rêve

Posté par BOULEGAN le 4/12/2016 
A l’issue d’un championnat du monde parfaitement organisé, Madagascar a conquis le titre mondial pour la deuxième fois de son histoire. Pour un pays où la pétanque est élevée au rang de sport-roi, un pays où les gamins apprennent le jeu avec des pierres en rêvant, un jour, de jouer avec de vraies boules en métal, un pays où les joueurs de niveau international se comptent par dizaines, l’attente était gigantesque. Depuis l’annonce de la tenue des Championnats du monde 2016 à Tananarive, c’est tout un peuple qui s’était pris à espérer, après dix-sept longues années d’attente, le retour du titre mondial dans la Grande Ile. Des mois d’organisation, des semaines de préparation sportive ont finalement donné leur fruit, en fin d’après-midi, au centre du magnifique Palais des sports de Mahamasina. La sélection malgache, emmenée par un Andrianiaina des grands jours, est venu à bout d’une équipe du Bénin qui avait, par sa classe et sa solidité, enchanté le championnat durant trois jours. Portés par un public parfois un peu limite dans ses interventions, mais animé par une passion incontestable pour le beau jeu, les joueurs malgaches ont déployé toute la gamme des coups de la pétanque, sur un terrain qui avait eu raison de la majorité de l’élite mondiale. Un Tita parfait et complet et un Hery qui démontrait toute l’étendue de son talentfinissaient, à l’issue d’une partie qui avait démarré sur les chapeaux de roue, par avoir raison d’une sélection béninoise que les amateurs de pétanque ne sont pas prêt d’oublier.Le Palais des sports pouvait se mettre à danser, Jean-Luc Razafindrabe et le comité d’organisation pouvaient respirer : aujourd’hui, à Tananarive, c’est la pétanque qui a gagné.La finaleMadagascar bat Bénin 13-5Le match commence très fort, avec deux gros points de Tita sanctionnés par deux carreaux de Bio. Mais Botre ne suit pas. Gros départ de Nanou également qui fait carreau sur deux boules collées et frappe. 2-0 pour Madagascar, qui concède deux points, malgré un nouveau carreau de Nanou, sur un contre au bouchon de Héry. A la mène suivante, Hery sauve Tita, qui s’était égaré deux fois, en embouchonnant. La mène, qui se poursuit en fond de cadre, vient à l’avantage des Malgaches, mais Nanou, long, tamponne le but et annule. Gros niveau de jeu à la quatrième mène après une entame moyenne des deux côtés, jusqu’à l’avant-dernière boule où Bio crochète et frappe la sienne, ouvrant une mène de 3 à ses adversaires. L’arbitre Patrick Grignon menace d’interrompre la partie si des spectateurs manifestent encore pendant les tirs. Les Béninois recollent à 5-4, mais Madagascar réalise trois points après un tir à la sautée de grande classe signé Nanou. 8-4.Hery, passé pointeur à la mène précédente, continue à peser sur la partie et les Béninois craquent : Bio ne frappe qu’une fois, Latedjon et Botre s’égarent, Madagascar a quatre boules et le point par terre ! Tita met les deux siens, Nanou ajoute sous les vivats et se retrouve avec une boule de gagne au milieu d’une Palais des sports en ébullition. Elle est peut-être trop lourde, il n’ajoute pas. 12-4.Le Bénin fait rentrer Patrick Tsimba, Ronald Botre passe au point : bonne pioche, le Bénin repart. 12-5. On joue court, l’entame de Botre donne l’avantage à son équipe, mais Bio manque sa deuxième. Ca se joue encore, mais Tsimba manque double. Botre se perd, les Malgaches exultent : ils sont champions du monde !

Gouvernance et corruption – Madagascar s’écroule dans l’indice Mo Ibrahim

08.10.2016

Sur la dernière décennie, Madagascar accuse la deuxième plus forte dégringolade du continent africain en matière de gouvernance. L’indice Mo Ibrahim n’est pas plus tendre envers la Grande île en matière de corruption.

En chute libre. Telle serait la situation de la performance de Madagas­car, en matière de gouvernance et de lutte contre la corruption sur la dernière décennie, si l’on se réfère au rapport de l’indice Mo Ibrahim pour l’année 2015, publié le 3 octobre dernier.

« Au 33e rang, entre le Gabon et le Togo, l’île ne fait pas trop mauvaise figure. Mais sa chute de 7,6 points est la deuxième plus forte du classement, après celle de la Libye », déplore le journal Le Monde, dans sa publication en ligne, le 5 octobre. Dans cet article, le quotidien français parle des performances de la Grande île en matière de gouvernance. Il avance-même dans son intertitre de son article « Madagascar en chute ».

Dans sa publication annuelle, depuis le début des années 2000, la fondation Mo Ibrahim dresse un état des lieux de la gouvernance dans cinquante-quatre pays africains. Une évaluation faite et un classement dressé sur la base de 95 indicateurs répartis en quatre catégories. L’indice publié, lundi dernier, s’accompagne aussi d’un rétrospective des dix dernières années. Sur la dernière décennie, les notes de Madagascar en matière « de sécurité et État de droit, opportunités économiques et développement humain » n’ont pas cessé de dégringoler, si l’on s’en tient à la publication du journal Le Monde.

La contre-performance de la Grande île en matière de lutte contre la corruption est pitoyable. Bien que la volonté des autorités étatiques actuelles et de leurs prédécesseurs, qui cherchent à revenir aux affaires, de lutter contre ce fléau qui gangrène la nation à tous les niveaux, soit tambourinée, « Madagascar affiche un triste record. Son indicateur de corruption et de bureaucratie a reculé de 78,1 points sur 100 ».

Détérioration
Les cinq années de crise politique qui a fortement mis à mal la situation économique affaiblissant l’autorité de l’État, la sécurité, ou encore le respect des règles de droit et favorisant la gabegie, pourraient expliquer cette débandade malgache sur l’indice Mo Ibrahim. Seulement, le fait que la Grande île, dans sa « chute », tutoie la Lybie, une nation malmenée par les violences armées et le terrorisme depuis l’année 2011, inquiète.

Une autre comparaison pourrait, par ailleurs, amener les actuels et anciens décideurs malgaches à mesurer leur zèle en matière de bonne gouvernance, État de droit, ou encore lutte contre la corruption. La Côte d’Ivoire, qui selon la plupart des médias internationaux « a connu une décennie de crise », dont la crise postélectorale sanglante, de 2010 à 2011, connait la plus forte amélioration de sa note dans le classement Mo Ibrahim.

En matière de droit humain, de participation citoyenne, d’implication de la société civile dans le processus politique, ou encore d’environnement des affaires, entre autres, la Côte d’Ivoire fait mieux que le grand nombre des cinquante-quatre nations notées par la fondation Mo Ibrahim. Pareillement en ce qui concer­ne la transparence publique où l’Afrique est grandement à la traine. La Redevabilité qui, en 2015, accuse un net recul et la liberté d’expression, qui, ces dix dernières années est malmenée sur le continent noir, torpille, aussi, la note malgache.

Dans le domaine des infrastructures où la tendance est à la hausse en Afrique, le journal Le Monde déplore que « Madagascar est l’un des dix pays à voir ce domaine se détériorer ». Sur les quatre domaines de notation que sont la sécurité et l’État de droit, la participation et droit de l’homme, le développement économique durable et le développement humain, le score de la Grande île a commencé à s’écrouler, en 2008, juste avant la crise.

Certaines publications concernant l’indice Mo Ibrahim indiquent que les fléchissements des notes de certains pays ont été presque tous à la veille d’une crise. Dans cette avalanche de mauvaises notes, l’indice de Madagascar connait néanmoins une légère amélioration, depuis l’année 2013. La Grande île n’arrive toujours pas pour autant à avoir la moyenne et reste englué dans la seconde partie du classement. Loin derrière ses principales concurrente dans l’océan Indien, que sont l’île Maurice et les Seychelles, qui caracolent aux cinq premiers rangs.

Garry Fabrice Ranaivoson

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